Antoine Larousso
L A M A I S O N D U
B I E N - Ê T R E
Une question de senteurs...
Avez-vous noté comment une simple odeur pouvait nous transporter des années en
arrière, dans un lieu depuis longtemps oublié ? C’est l’effet « Madeleine » de
Proust (en fait une biscotte). L’odorat est la lumière qui éclaire nos
sensations passées et les fait ressurgir de notre subconscient. Le souvenir
était agréable ? L’odeur le sera !
L'odorat est notre sens le plus évocateur, puisqu'il est directement relié à la
région de notre cerveau responsable de la mémoire. C’est également notre sens le
plus complexe : les 50 millions de cellules qui composent notre système olfactif
permettent de distinguer près de 5.000 senteurs différentes, ces dernières
pouvant s'assembler en des combinaisons infinies ! Une odeur peut ainsi être
boisée, fruitée, ambrée, fraîche, sensuelle, musquée, poudrée, résineuse,
vanillée, sucrée, subtile, etc... Il n’a beau exister que sept catégories
d'odeurs (menthe poivrée, florale, éthérée, musquée, résineuse, fétide et
aigre), essayez de décrire une odeur à quelqu’un ! Il sera souvent plus facile
d’y associer des sentiments ou des émotions…
Extraits de l'Autre Choix
de Benoît Saint Girons
Du point de vue de l'évolution, l'odorat est pourtant sans doute le sens le plus
primitif. La plupart des animaux ont un sens de l’odorat bien plus développé que
le notre, que ce soit pour identifier la nourriture, communiquer ou choisir un
partenaire sexuel. Les requins sont ainsi capables de repérer une goutte de sang
dans 4.6 millions de litres d’eau ! Quant aux fourmis, elles tiennent avec leurs
phéromones des discours d’une complexité qui n’a d’égale que leur organisation.
Y aurait-il par hasard une relation entre l’intelligence et le sens de l’odorat
?
Un parfum de scandales…
Ce qui est sûr, c’est que les industriels des odeurs nous prennent parfois pour
des imbéciles, en facturant par exemple une soixantaine d’euros des parfums
synthétiques à base de pétrole… Qu’importe l’ivresse tant que j’ai le flacon (et
le prestige) ! Du coup, une question se pose : le superficiel ne serait-il pas
par essence superflu ?
Le caractère superfétatoire des parfums et autres déodorants se pose d’autant
plus que des études tendraient à démontrer un rapport favorable entre le
bien-être et la perception de la sueur: des chercheurs ont déposé sur la lèvre
supérieure de dix-huit volontaires de sexe féminin un peu de sueur prélevée sur
les aisselles de plusieurs hommes (sans bien sûr qu’elles connaissent l’origine
de l’échantillon). Ces personnes ont rapporté se sentir moins stressées et plus
relaxées. Des analyses sanguines ont aussi révélé une augmentation du taux de
progestérone dans leur sang... (Etudes de George Preti et Charles Wysocki
publiées dans la revue Biology of Reproduction en juin 2003, cité en avant
première par le magazine Science & Vie de mai 2003.)
Moins plaisants, les tests réalisés en avril 2004 à l’initiative du fond mondial
pour la nature (WWF) : 44 parlementaires européens se sont soumis à une analyse
sanguine. Résultats : les chercheurs y ont décelé une cinquantaine de produits
chimiques dont des résidus de pesticides retirés du marché depuis des années, de
phtalates ou de retardateurs de flamme bromés... Aucun doute selon le magazine
Que Choisir : « les logements et la population sont contaminés par un cocktail
inquiétant de molécules », sans qu’il soit pour le moment possible de connaître
avec précision leur impact sur la santé. En effet, sur les 100 000 substances de
synthèse vendus en Europe, 3% seulement ont été soumises à des tests
toxicologiques complets… Voir le site www.wwf.fr
Il est toutefois possible d’avoir une idée des risques potentiels en se rendant
au Canada : les malades de la clinique d'Halifax ont développé une
hypersensibilité chimique multiple (MCS en anglais). Eaux de toilettes, parfums
d’ambiance, désodorants, produits ménagers, savons, shampoings mais aussi encre
du journal : la moindre trace de chimie dans ces produits déclenche chez eux des
troubles respiratoires, digestifs et/ou cutanés, des céphalées ou des maux de
gorge. Difficile dès lors pour eux de mettre le nez dehors puisque nous sommes
cernés par le synthétique. Même l’odeur de la baguette chaude du boulanger n’est
souvent plus qu’un attrape-parfum pour attirer le chaland… En France,
l’Association SOS-MCS regroupe une cinquantaine d'adhérents mais nous pouvons
malheureusement nous attendre à ce que leur nombre explose…
En attendant, compatissons aussi (un peu) avec les industriels. Le magazine Que
Choisir a en effet lancé en décembre 2004 « une campagne particulièrement
malveillante […] fondée sur des amalgames et imprécisions » envers les
fabricants de désodorisants d’atmosphère en osant tester 35 parfums d’ambiance
disponibles dans le grand commerce. Ses conclusions: quasiment tous les produits
(des déodorants synthétiques aux encens en passant par le papier d’Arménie, les
bougies ou la lampe berger) seraient nocifs pour la santé ! Il est certes
possible de regretter de la part du magazine un manque évident de nuance et de
mesure mais le message, aussi simpliste soit-il, a le mérite de la clarté :
décrétez donc chez vous l’ouverture de la chasse aux odeurs artificielles !
20 minutes du 17 août 2006
La solution essentielle…
Il apparaît urgent de se retourner vers la richesse de la nature. [...] Faites
confiance au Bio pour vos produits d’entretien et remplacez vos désodorants
chimiques par des produits à base… d’huiles essentielles (HE). Et oui, encore
elles ! Difficile d’y échapper lorsque l’on parle de l’odorat ou du bien-être!
L’utilisation à des fins thérapeutiques des huiles essentielles se nomme
l’aromathérapie. A l’heure des arômes artificiels et des parfums d’ambiance,
cette appellation est sans doute malheureuse car susceptible de créer de
regrettables confusions. En effet, l’aromathérapie n’étudie pas tant l’influence
des odeurs sur le psychisme (« ça sent bon donc je me sens bien ») que l’effet «
mécanique » des molécules aromatiques des plantes à l’intérieur de l’organisme.
Même si certaines HE sentent bon, cette aromoléculothérapie transcendera
toujours le sens de l’odorat…
R.M. Gattefossé découvrit l'intérêt des HE dans les années vingt par accident:
alors qu'il faisait des recherches en parfumerie, il y eut une explosion et il
se brûla grièvement les mains. Il eut alors le réflexe de plonger ses mains dans
un récipient rempli d'huile essentielle de lavande. Excellente réaction: comme
la lavande possède plus de 300 principes actifs, il fut immédiatement soulagé et
sa plaie se guérit très rapidement. Etonné par ce résultat, il décida de
consacrer ses recherches aux pouvoirs des huiles essentielles. Plus tard, le Dr.
Valnet affirma que si 5 à 6% des malades devaient utiliser les « Thérapeutiques
les plus puissantes même si elles peuvent être nocives » 94 à 95% des autres
malades avaient « toutes les chances d'être améliorées considérablement ou
guéries par des thérapeutiques naturelles, avec les plantes bien sûr, en
traitement de fond ou même en traitement exclusif. »
L'action bactéricide et antiseptique des essences naturelles a été établie
depuis des millénaires. En diffusion atmosphérique via un diffuseur électrique
(les brûles parfums brulent les huiles!), les HE ont ainsi le pouvoir de
détruire en 1/2 heure toutes les moisissures et tous les staphylocoques et de
diviser par 50 le nombre de colonies microbiennes. Les HE ont également des
propriétés antivirales, antiparasitaires, antitoxiques, antivenimeuses,
antirhumatismales, stimulantes, apaisantes, digestives, apéritives,
aphrodisiaques, etc.
Le diffuseur électrique est la méthode la plus efficace pour la diffusion des HE
et la seule qui respecte vraiment leurs propriétés, grâce à une diffusion à
froid (la chaleur oxyde les HE), à sec et à partir de l’air ambiant. Grâce à
cette méthode, des milliards de microparticules d'huiles essentielles (le
"Totum") sont projetées dans l'atmosphère: elles y demeurent en suspension (50%
des microparticules sont encore présentes 24 heures après la diffusion pour les
modèles les plus performants), pénètrent efficacement dans le système
respiratoire (par l'intermédiaire des 200 m2 de muqueuses pulmonaires où
viennent se régénérer 5 litres de sang par minute) et ionisent et purifient
l'atmosphère...
Sous réserve d'huile essentielle de qualité, les diffuseurs peuvent être
utilisées avec des huiles pures ou bien des complexes de plusieurs huiles. Ces
derniers offrent en effet de multiples avantages: ils sont optimisés pour la
diffusion atmosphérique (certaines HE ne sont pas recommandées pour la diffusion
et certaines sont mêmes dangereuses), ils offrent une synergie de bienfaits (les
vertus des HE se renforcent), ils sont plus agréables (une HE pure va lasser
plus rapidement) et, en général, moins chers (certaines HE pures, telles que la
Rose de Damas, coûtent une fortune).
Pour les autres propriétés des huiles et les précautions d'utilisation,
voir le site www.oasis-centre.com
Le Matin du 13 Février 2006 en parle...
La Maison du Bien-Être
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Tél: + 41 (0)22 320 8886 antoine[at]maisondubienetre.com
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